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Histoire

L'historien, le chanoine Pierre Loaec, écrit dans le "Progrès de Cornouaille" du samedi 17 juillet 1982 : "Argol est aujourd'hui une toute petite bourgade, calme et retirée ; autrefois elle englobait tout le territoire de Telgruc, Landévennec et Trégarvan. Les voyageurs peu pressés ou les promeneurs qui savent encore ce que c'est que flâner découvrent Argol avec un certain étonnement. L'église et l'Arc de Triomphe témoignent d'une ancienne prospérité.

 

 

 

 

Deux toponymies d'ARGOL


Le nom ARGOL serait lié à la submersion de la ville d'Ys ; AR-GOLL signifierait "en perdition".
Au moment où le Roi Gradlon réussit à quitter la ville maudite, l'immense raz-de-marée qui submerge la ville faillit engloutir même les falaises de Telgruc et de Saint-Nic...
Tout le pays croyait perdu.
D'où le nom de AR-GOLL.

Une autre explication moins sinistre.
Argol au XIème siècle pourrait être un composé formé avec le vieux breton "COLL", coudrier (gaulois : COSLO, gallois et irlandais : COLL) et le préfixe AR, près de..., devant.

Quoi qu'il en soit, la commune d'ARGOL s'étend sur 3320 hectares environ, selon le Cartuaire de Landévennec : "Omnem plebem Arcol a mare usque ad mare" (Toute la paroisse d’Argol, de la mer à la mer). En effet, la donation du territoire par Gradlon à Saint Guénolé comprenait toujours la paroisse, d'une mer à l'autre : "etre daou vor". 
(sources : Louis CALVEZ - Curé-doyen de Crozon)

Les habitants d'Argol sont appelés "Argoliens" et "Argoliennes"

Nous vous proposons de retrouver

  • l'histoire de notre commune de 1347 à 1976 en cliquant ici
  • toponymie de lieux habités et lieux dits en cliquant ici


Légende de la Ville d'Ys


Version Païenne
(côté gauche de la statue)
Née de l'amour de MALGWENN, la Fée du Nord et de GRADLON le roi de CORNOUAILLE, la belle DAHU, orpheline, grandit dans les fougères, la lande et les genêts. Son père lui fit construire sur la grève une ville splendide nommée KER YS où DAHU la bonne sorcière régnait en princesse.
DAHU vivait selon les rites païens de sa mère. La ville d'Ys n'était que joie, musiques et chants. C'était la seule ville que SAINT CORENTIN n'avait pas pu christianiser. C'est pour cela que les Chrétiens avaient appelé cette contrée ARGOL ( la perdition ).
BRANN RUZ le frère des poissons, qui avait des cheveux rouges comme le soleil quand il se couche : était l'amant de DAHU. Ils eurent un enfant. Mais la belle DAHU ressemblait tellement à sa mère que GRADLON la prenait pour son épouse.
Alors elle prit son fils dans les bras, et disparut sur le dos de MORVARC'H le cheval magique qui galope sur la crête des vagues.
Tandis que son père, le roi GRADLON est dans les flots, criant à sa fille de rester près de lui.


Version Chrétienne
(côté droit de la statue)
Elle est inspirée du tableau du peintre LUMINAIS (1822/1896), exposé au musée des Beaux Arts de QUIMPER.
Sur cette face, le roi GRADLON à cheval, protégeant SAINT CORENTIN, quitte la ville d'Ys envahie par les flots. SAINT CORENTIN, évêque de CORNOUAILLE est représenté sous la forme d'une flèche de la cathédrale, tenant sous son bras le trésor de la ville engloutie.
DAHU quant à elle, chassée par son père sur conseil de SAINT CORENTIN, a préféré prendre l'apparence d'une sirène pour rejoindre des temps moins hostiles de l'autre côté du monde.

Coordonnées
MAIRIE ARGOL - Place des Anciens Combattants - 29560 ARGOL - Tél. : 02 98 73 54 02 - Fax : 02 76 34 17 59 -